Accord de convergence - Compte rendu de la troisième réunion de négociation


Au terme de trois réunions de négociation, le projet d’accord se finalise avec une nouveauté : la Direction Générale nous propose également deux avenants aux frais de santé pour prendre en compte les salariés non-cadres affectés dans un emploi classé E9 ou E10 dans le régime des frais de santé cadres ainsi que l’évolution des prestations pour être conforme à la nouvelle Convention Collective Nationale de la Métallurgie.

Rien ne bougera. Rien ne changera. Tout restera comme aujourd’hui.

La CFDT regrette que cette négociation ne traite finalement que de la transposition de nos accords existants par rapport à la nouvelle classification. La CFDT le répète : c’est encore une occasion manquée de faire évoluer les acquis sociaux et de les harmoniser pour réduire les derniers écarts entre cadres et non-cadres.

Une occasion manquée pour faire évoluer les acquis sociaux.

Sur l’accord relatif aux temps d’habillage-déshabillage, la DG répète que les salariés qui en bénéficient aujourd’hui devraient continuer à en bénéficier à partir du 1er janvier 2024 et que, en cas de problème, ils devront se manifester auprès de leur hiérarchie. La CFDT a demandé à rajouter des emplois manquants comme ceux de préparateur industriel, de technicien qualité en production…

Ces temps seront accordés aux salariés affectés sur des emplois au sens de la nouvelle Convention Collective et dont la liste sera revue, amendée et corrigée lors des commissions Études-Emploi. En tout état de cause, le nombre de salariés bénéficiant des 20 minutes/jour d’habillage-déshabillage, obtenues par la seule signature de la CFDT, devrait augmenter.

Le nombre de salariés bénéficiant de l’accord habillage-déshabillage devrait augmenter.

Pour les frais de santé, le passage des 850 non-cadres, affectés dans un emploi classé E9 ou E10, vers le régime de frais de santé des cadres leur fera des économies sur leurs cotisations : ils cotiseront à hauteur de 1 %/mois de leur salaire brut au lieu de 50,36 €/mois à prestations équivalentes.

Mais ce départ de près du tiers des cotisants du régime des non-cadres interroge sur la viabilité de ce dernier. La CFDT a demandé une évaluation rapide de la situation financière à la suite de ces départs, situation qui est déjà mauvaise avec un déficit qui ne cesse d’augmenter année après année et qui pèse sur les cotisations.

Pour la CFDT, une réflexion sérieuse sur l’avenir de ce régime doit être posée ainsi que celle sur un régime unique pour tous les salariés.

Comme pour tous les accords, la CFDT décidera démocratiquement de leurs signatures.

La CFDT a aussi demandé à connaître les nouvelles grilles de salaires et à ce qu’elles soient communiquées avant la fin de l’année. La CFDT ne souhaite pas que la négociation des nouvelles grilles et celle des salaires soient abordées en même temps pour ne pas mélanger les deux questions et pouvoir les aborder dans un climat pour l’instant apaisé.