Chez Dassault Aviation, Thales ou Airbus, la CFDT fait le même constat :
Une approche trop descendante et une vision unilatérale.
Un peu partout, nous observons des fiches emplois qui ressemblent plus à des fiches métiers, figées, et dont les modifications sont rejetées.
La CFDT rappelle que les fiches emplois doivent considérer et décrire les tâches réellement exercées, et que les salariés doivent également être en mesure de proposer des amendements.
C’est ce que prévoit la convention collective.
Si la Direction estime que le niveau de contestation des fiches emplois est faible.
La CFDT alerte sur la différence de perception qu’elle a de la situation et les premiers résultats de notre sondage.
Ce dernier indique que 65% des répondants ne sont pas satisfaits de la description de leur emploi et que 80% ne sont pas satisfaits de leur cotation.
Signe d’un mécontentement qui couve.
Par ailleurs, si officiellement aucune correspondance n’existe plus avec l’ancienne grille ou les anciens niveaux de responsabilité, la CFDT constate, dans de nombreuses fiches, des correspondances avec l’ancienne grille de la métallurgie.
On le voit, cette méthode descendante risque de provoquer de la grogne sociale ou un désengagement des salariés.
La CFDT regrette que Dassault Aviation ne saisisse pas l’occasion de cette nouvelle classification pour améliorer l’attractivité des emplois, développer le dialogue professionnel et renforcer la confiance des salariés.
La prochaine réunion de la commission classification aura lieu le 17 octobre.
D’ici là, que vous souhaitiez contester ou non votre cotation, la CFDT vous invite à participer à notre sondage.
Lien : bit.ly/484cLB3
